15 mars 2013
Eau vive (cascade de Sauvain)
L'eau vive
Même si parfois prisonnière, elle fuit,
Cherchant le salut dans une sape sans bruit.
Ronge, taraude, creuse et fait son lit.
Claire, limpide, s'offre à la caresse des mains,
Explosant en bouche en plaisirs soudains,
Fée bienfaisante des repas mondains.
Froide, fraîche, glacée, toujours appréciée,
Lorsqu' aux fraises ou framboises mélangée,
Elle coule rafraichissante en gorge assêchée.
Aux chaleurs d'été, au travers les trous
D'un pommeau de douche, elle fait de vous,
De puant et suant, l'être le plus doux.
Et si du haut de falaise, tombe bruyante,
Fracassante, rageuse, écumante,
Elle reste pour l'homme, la plus douce amante.
Roisoleil
Février 2013
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